Bonjour,
Je m’appelle Caroline. J’ai 50 ans. J’ai une fille de 20 ans qui est en bio-ingénieur à l’UCL.
Par la force des choses, j’ai acquis une expérience dans l’enseignement. Etant curieuse et ayant la bougeotte, j’ai toujours exercé plusieurs activités toujours en rapport avec l’humain et notamment les jeunes. En effet, les jeunes font partie de mon quotidien et de mes relations parce qu’ils représentent pour moi la vie, le naturel, la naïveté, la dualité, l’instabilité, le challenge, les talents et l’avenir de la société. Ils donnent matière à méditer. Les jeunes sont aussi les premiers concernés par l’élection européenne de juin, pemière élection de notre histoire où les 16-18 ans devront voter ! Je suis proche de leurs préoccupations et heureuse de contribuer à ce que le projet européen des Engagés les intègre.
Comme beaucoup, j’ai aussi envie d’autre chose, envie de vivre mes rêves plutôt que de les rêver. Rencontrer de nouvelles personnes, changer d’horizon, changer de point de vue pour apprendre encore et toujours comme mes élèves. La politique doit aussi passer par là et se réinventer, comme l’ont fait Les Engagés. “Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde”, a dit Mahatma Gandhi. Chaque jour, je me lève en me disant: aujourd’hui, je ferai de mon mieux. J’aime mon travail même s’il est parfois difficile. L’amour de transmettre est dans mes gènes, que ce soit au niveau d’une matière, d’une méthode de travail, de trucs ou astuces pour se sentir bien. Quand j’avais 20 ans, je me battais contre les injustices. Aujourd’hui, je suis heureuse de découvrir les facettes de mon être que je ne connais pas encore et je m’émerveille de ce que les autres peuvent m’apporter.
La nature, l’agriculture, le bien manger, le zéro déchet sont des sujets qui me tiennent à coeur et que je défends depuis longtemps. Mon arrière-grand-père, mon grand-père, Henri Gadenne qui était bourgmestre de Luingne, mon oncle, Alfred Gadenne qui était bourgmestre de Mouscron étaient agriculteurs et attachés à la terre tout comme ma fille, mon cousin et moi. Aujourd’hui, ce combat que mènent les cultivateurs prend tout son sens. Je soutiens les coopératives d’agriculteurs à devenir les intermédiaires de leurs cultures afin d’afficher des prix équitables et de vendre des produits non transformés. Une mauvaise alimentation peut entraîner des maladies graves. Il faut conscientiser tout le monde sur le bien manger et le manger local. L’Europe a un rôle crucial à jouer en ces matières, p.ex. en facilitant dans les règles de marchés publics pour les écoles de proposer des produits locaux dans les cantines.
Je soutiens également l’expression de la démocratie sous toutes ses formes. Les mentalités changent et cela commence sur les bancs d’école, là où chaque apprenant peut donner son avis, révéler son intelligence, ses talents et co-construire avec le groupe un projet solidaire et citoyen. Je crois donc en l’intelligence collective. Notre démocratie européenne peut encore faire des bonds de géant en la matière, et impliquer davantage les citoyens dans ses instances. Avec l’intelligence collective vient la proximité, souci que j’ai hérité de mon oncle, Alfred Gadenne. Je veux contribuer à rapprocher l’Europe des citoyens et des enjeux locaux.
Toutes ces expériences regroupent le même leitmotiv qui est la responsabilité. En effet, être acteur, c’est déjà s’engager.